Le merle noir est un remarquable chanteur, capable d’émettre des mélodies riches et variées, qui se distinguent parmi tous les sons de la nature mais qui s’achèvent parfois par des grincements.
Le merle noir (Turdus merula)appartient à la famille des Turdités. C’est un passereau commun que l’on trouve dans tous les jardins et parcs qu’ils soient urbains ou ruraux. Il se distingue par un dimorphisme sexuel marqué. Le mâle arbore un plumage d’un noir profond, rehaussé par un bec jaune éclatant et un cercle orbital de la même teinte, dont l’intensité s’accentue avec l’âge. La femelle, plus discrète, présente une robe brun sombre, parfois finement mouchetée sur la poitrine, et un bec aux nuances brunâtres ou légèrement orangées. Quant aux jeunes, leur plumage tacheté rappelle celui des femelles, leur conférant un camouflage efficace. Cet oiseau élancé mesure environ 25 cm de long, avec une envergure oscillant entre 34 et 38 cm et un poids avoisinant les 80 à 110 grammes. Sa silhouette est mise en valeur par une queue longue et expressive, souvent en mouvement lorsqu’il évolue au sol. Son regard perçant et son allure vive traduisent une personnalité affirmée, renforcée par un comportement territorial et énergique.
Le merle noir a un régime alimentaire mixte qui évolue au fil des saisons. C’est un prédateur d’invertébrés très divers. Au printemps et en été, quand le sol est encore humide, il raffole de vers de terre, d’ insectes et de leurs larves, de limaces, d’escargots, qu’il capture en fouillant le sol avec précision. Son ouïe fine lui permet de repérer ses proies avant de les saisir d’un coup de bec. En automne et en hiver, il se tourne davantage vers les fruits, les baies et parfois les graines, explorant les jardins, les tas de compost ou même les mangeoires en période de froid. Opportuniste et méthodique, il adapte ses choix alimentaires aux ressources disponibles, témoignant d’une remarquable capacité d’adaptation.
Le merle noir souffre parfois d’une mauvaise réputation, notamment auprès des jardiniers qui le jugent nuisible en raison de son attrait pour les fruits, causant des pertes dans les vergers. Son appétit pour les cerises, le raisin et autres douceurs estivales lui vaut d’être perçu comme un prédateur des récoltes. Toutefois, cet oiseau joue un rôle écologique fondamental en régulant les populations d’insectes, de limaces et de chenilles, réduisant ainsi le recours aux pesticides. De plus, en dispersant les graines, il contribue au renouvellement des végétaux et à l’équilibre des écosystèmes. Malgré quelques critiques, le merle noir demeure un allié précieux pour la biodiversité et mérite d’être préservé.
Le Merle noir demeure une espèce commune en Europe, avec des populations globalement stables. Bien qu’il soit classé parmi le gibier chassable en France, cette pression ne semble pas compromettre son abondance. Toutefois, certains facteurs, tels que la prédation par les chats domestiques, la pollution et les accidents, affectent localement ses effectifs. En milieu rural, l’intensification agricole réduit ses ressources alimentaires et ses sites de nidification, entraînant un déclin, comme observé en Angleterre. À l’inverse, en milieu urbain et dans les jardins, ses populations restent dynamiques grâce à une meilleure disponibilité en nourriture.
Pour favoriser la préservation du Merle noir (Turdus merula), il est essentiel de bannir l’usage de pesticides, désherbants et autres produits chimiques dans les jardins, préservant ainsi les insectes constituant sa principale source de nourriture. La plantation d’arbustes denses tels que le sureau noir, l’aubépine ou le houx offre des sites propices à la nidification et fournit des baies nourricières. Maintenir des zones de pelouse rase facilite sa quête de lombrics, tandis que l’installation de points d’eau assure son hydratation en toute saison. Enfin, équiper les chats domestiques de clochettes limite la prédation des merles, contribuant ainsi à leur protection.
Le Merle noir affectionne particulièrement les nichoirs semi-ouverts, reproduisant les cavités naturelles où il établit habituellement son nid. Des modèles tels que le nichoir “Nat’H” en pin Douglas non traité, proposé par Nat’H Nature-Harmonie offrent une conception adaptée à ses besoins. Le nichoir Nat’H pour merle noir, conçu en bois pin douglas, offre une durabilité remarquable et une isolation thermique optimale, prévenant ainsi la condensation interne.
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