Nat'H Nature-Harmonie

Lérot

Notre abri pour lérot

Le saviez-vous ?

Le lérot, bien que parfois considéré comme indésirable, est un acteur important de la biodiversité, essentiel à l’équilibre des écosystèmes.

Nat'h lérot

Comment reconnaître le lérot ?

Petit rongeur nocturne, le lérot est souvent confondu avec le loir ou le muscardin. Il hiberne une partie de l’année, aussi bien dans la nature que dans les bâtiments. Son pelage est gris-brun sur le dos et blanc sur le ventre. Sa longue queue touffue, noire et blanche, est un élément distinctif. Ses grandes oreilles ovales lui procurent une ouïe perçante. Son visage est marqué par un masque noir autour des yeux, qui remonte jusqu’aux oreilles. Plus grand que le muscardin, il mesure entre 10 et 17 cm (sans la queue).

Un rôle essentiel dans la régulation naturelle de certains insectes nuisibles 

Le lérot, petit rongeur omnivore, adapte son régime alimentaire à la saison et aux ressources disponibles. Au printemps et en été, il se nourrit principalement d’insectes, de larves, d’escargots, de limaces, et parfois même de petits vertébrés comme des oisillons ou des œufs. À l’automne, son menu se compose davantage de fruits (pommes, poires, cerises, etc.), de graines (noisettes, faînes) et de baies, afin de constituer des réserves de graisse pour l’hiver. Cette flexibilité alimentaire lui permet de survivre dans des environnements variés, des forêts aux jardins, en passant par les vergers et les habitations.

Le lérot, un gros dormeur qui s’adapte aux hivers rudes

Le lérot, petit rongeur discret des milieux boisés, est réputé pour sa longue hibernation durant les mois d’hiver. Adapté aux conditions climatiques rigoureuses, il entre en torpeur, réduisant considérablement son métabolisme pour économiser son énergie. Pendant cette phase, il passe la majeure partie de son temps endormi, se réveillant uniquement pour se nourrir brièvement. Sa physiologie exceptionnelle lui permet de conserver ses réserves dans un environnement où la nourriture se fait rare. À l’approche du printemps, il émerge progressivement de sa dormance pour reprendre ses activités nocturnes. Ce cycle de sommeil prolongé et de réveil mesuré illustre une remarquable stratégie d’adaptation aux hivers sévères.

Le lérot  : une espèce menacée ?

Le lérot, bien que classé “quasi menacé” à l’échelle mondiale par l’UICN, connaît un déclin significatif dans certaines régions d’Europe, notamment en France. La fragmentation et la destruction de son habitat, principalement les vergers, les haies et les lisières de forêts, constituent une menace majeure. L’intensification agricole, avec l’utilisation de pesticides et la simplification des paysages, réduit ses ressources alimentaires et ses possibilités de refuge. La régression des populations d’insectes, dont il se nourrit en partie, contribue également à son affaiblissement. De plus, la compétition avec d’autres espèces, comme le campagnol, peut localement impacter ses populations.

Comment le protéger ? 

La solution la plus efficace et la plus facile pour aider le lérot est l’installation de nichoirs. Les nichoirs Nat’H Nature Harmonie en béton de bois sont spécialement conçus pour le lérot. Ils sont étudiés par des spécialistes pour une adaptation unique à cette espèce. Sa protection passe également par plusieurs actions complémentaires. Il est primordial de préserver et de restaurer son habitat, notamment les haies, les vergers et les lisières de forêts, en limitant l’urbanisation et l’intensification agricole. Le maintien d’une diversité végétale, avec des arbres fruitiers et des essences locales, favorise sa source de nourriture. La réduction, voire l’arrêt de l’utilisation de pesticides, contribue à protéger les insectes dont il se nourrit. Par ailleurs, la sensibilisation du public à son rôle dans l’écosystème et à la nécessité de le protéger est essentielle.

Quel gîte pour le lérot ? 

Le gîte Nat’H en béton de bois représente une solution idéale pour la protection du lérot, petit rongeur nocturne discret mais essentiel à la biodiversité. Sa conception ingénieuse respecte l’arbre d’accueil grâce à des sangles de fixation qui n’entravent pas sa croissance. Le béton de bois, matériau à la fois durable et isolant, offre au lérot un habitat confortable et protégé des variations climatiques. L’ouverture du nichoir, orientée vers le tronc, recrée une cavité semi-naturelle, lieu de prédilection pour la reproduction de l’espèce. Facile à installer, ce nichoir peut être placé à une hauteur de 1.50 m à 3 m maximum, à l’abri des prédateurs. En choisissant cette solution, vous contribuez activement à la préservation du lérot et de son rôle essentiel dans l’équilibre des écosystèmes.