La huppe fasciée à une crête distinctive en forme de couronne. Lorsqu’elle est excitée ou en alerte, cette crête s’élève comme une “huppe” et peut même vibre !
La Huppe fasciée (Upupa epops) est un oiseau au plumage fauve-orangé, contrasté par des ailes et une queue barrées de noir et de blanc. Son attribut le plus distinctif est sa huppe érectile, composée de plumes aux extrémités noires, qu’elle déploie en éventail lorsqu’elle est excitée ou en alerte. Son bec long, fin et légèrement courbé vers le bas lui permet d’extraire insectes et larves du sol. Elle possède des yeux sombres et perçants, ainsi que des pattes courtes et robustes, adaptées à la marche au sol. Son vol, à la fois léger et ondulant, évoque celui d’un papillon. De taille moyenne, elle mesure environ 25 à 30 cm de long, avec une envergure atteignant 48 cm et un poids oscillant entre 50 et 80 grammes. Son plumage lui offre un camouflage efficace dans les environnements ouverts et semi-arides où elle évolue.
La Huppe fasciée est un oiseau essentiellement insectivore, dont le régime se compose principalement de coléoptères, sauterelles, grillons, larves et vers de terre. Elle est un redoutable alliée contre la processionnaire ! Grâce à son long bec effilé et incurvé, elle fouille le sol, soulève les feuilles mortes et explore les anfractuosités du bois à la recherche de proies. Elle capture ses victimes en les saisissant du bout du bec avant de les projeter en l’air pour les avaler d’un mouvement rapide. Son alimentation inclut également quelques petits mollusques et arachnides, selon la disponibilité des ressources. Elle privilégie les espaces dégagés, tels que les prairies, vergers et terrains sablonneux, où elle peut facilement sonder le sol meuble. Son rôle dans l’équilibre écologique est essentiel, car elle contribue à la régulation des populations d’insectes nuisibles. Lorsqu’elle nourrit ses petits, elle sélectionne des proies adaptées à leur taille, garantissant ainsi leur bon développement.
La situation de la Huppe fasciée s’améliore à l’échelle européenne mais se dégrade en France. La Huppe fasciée n’ait pas classée parmi les espèces en danger immédiat mais elle fait face à une régression de ses populations dans certaines régions. La destruction de son habitat naturel, due à l’urbanisation et à l’intensification de l’agriculture, réduit les zones propices à sa nidification et à son alimentation. L’usage accru de pesticides entraîne une diminution des insectes dont elle se nourrit, affectant directement sa survie. De plus, la raréfaction des vieux arbres creux, indispensables à son installation, complique sa reproduction. Si ces menaces persistent, l’avenir de cette espèce pourrait devenir préoccupant, rendant essentielles des mesures de conservation adaptées.
La préservation de la Huppe fasciée passe avant tout par la conservation de son habitat naturel. Il est essentiel de maintenir des espaces ouverts, riches en vieux arbres creux où elle peut nicher. La réduction des pesticides permet de préserver les insectes dont elle se nourrit et ainsi d’assurer sa subsistance. L’installation de nichoirs Nat’H adaptés dans les vergers et les prairies favorise sa reproduction. Enfin, la sensibilisation du public à l’importance de cette espèce contribue à sa protection sur le long terme.
Les principales causes du déclin de la Huppe fasciée sur le sol Français sont liés à l’utilisation des pesticides qui réduisent la quantité et la qualité de la nourriture mais aussi à la destruction de l’habitat naturel notamment des vieux arbres. Pour compenser le manque de cavités naturelles et favoriser la nidification de la Huppe fasciée, il est recommandé d’installer des nichoirs Huppe Fasciée Nat’H adaptés à l’écologie de l’oiseau et imitant les cavités naturelles des vieux arbres. Ce dernier doit mesurer environ 25 à 30 cm de hauteur, avec une large ouverture de 5 à 6 cm permettant à l’oiseau d’y pénétrer aisément.
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