Bâti et Biodiversité

Concevoir le bâti comme support de biodiversité

Prendre en compte la biodiversité dans les aménagements urbains

Le secteur du BTP vit une révolution environnementale qui l’amène à un nouveau comportement : celui de la prise en compte de la biodiversité dans le bâti pour une construction plus écologique et plus durable.

La végétalisation des murs et toitures est une première réponse apportée à l’image verte des bâtiments et au bien-être des citoyens, elle n’est cependant pas suffisante pour l’équilibre de l’écosystème : elle doit nécessairement être complétée par des mesures favorisant le retour et l’accueil de la faune sauvage (oiseaux et petits mammifères). En effet, l’urbanisation croissante, la rénovation des bâtiments anciens, l’intensification des pratiques agricoles, l’utilisation massive de pesticides, le réchauffement climatique, ont entraîné le déclin de nombreuses espèces. Il importe donc de préserver et de reconquérir cette biodiversité faunistique pour en faire une priorité lors des aménagements urbains.

Nichoirs pour martinets intégrés dans le bâti

Accueillir la faune sauvage en déclin dans le bâti

De nombreuses espèces d’oiseaux nichent dans des cavités (trous et fentes dans les édifices, les vieux murs, cavités des arbres, parois rocheuses). Cependant, ces sites de nidification se raréfient et limitent ainsi la reproduction de nombreuses espèces comme les martinets, les hirondelles, les rougequeues… La mise en place de nichoirs Nat’H en béton de bois, cavités de substitution, permet donc de favoriser l’accueil de l’avifaune dans le bâti, de limiter ainsi la fragmentation des habitats et la perte d’espèces et de reconquérir cette biodiversité menacée.

Si le bâti a longtemps été considéré comme l’antagonisme de la nature, il n’est plus un obstacle mais devient une opportunité pour accueillir la faune sauvage ! La pose de nichoirs Nat’H en béton de bois, intégrés ou apposés au bâti pallie la destruction des habitats naturels, évite le déclin et l’extinction de certaines espèces nicheuses.

Poser des nichoirs et gîtes pour la faune dans le bâti

Pour pallier la raréfaction des sites de nidification naturels, Nat ‘H propose des nichoirs et gîtes en béton de bois biosourcé, à installer dans le bâti, pour favoriser la nidification, l’hibernation et la protection contre les intempéries, des oiseaux et petits mammifères

  • Les nichoirs : ce sont des cavités de taille et de forme variables utilisées par les oiseaux nicheurs.
  • Les gîtes : ce sont des cavités utilisées principalement par les mammifères comme les hérissons, les chauves-souris, pour la mise-bas, l’élevage des jeunes, le repos et pour se protéger l’hiver.

Les solutions pour favoriser la faune en ville : la pose de nichoirs Nat’H :

Des nichoirs pour quelles espèces ?

Comment intégrer la faune dans le bâti ?

Dans la construction neuve

Il existe une grande variété de nichoirs et gîtes qu’il est possible d’inclure dans le bâti neuf dès sa conception (martinet, moineaux, chauves-souris, rougequeue, rouge-gorge…)

  • Nichoirs intégrés directement dans le coffrage :

Dans le neuf, les nichoirs en béton de bois Nat’H peuvent être intégrés dans la banche de coffrage avant le coulage. Seul le trou d’envol est visible. Il est possible d’ajouter un conduit Nat’H en béton de bois pour décaler la façade du nichoir, du coffrage. Les nichoirs peuvent être ensuite peints, enduits ou crépis de la même façon que le mur sur lequel ils sont posés.

  • Insertion d’une réserve dans le coffrage en vue d’une pose de nichoirs Nat’H :

Un gabarit de réserve fixé à la banche est créé avant le coulage du béton en vue de l’intégration d’un nichoir. La profondeur de l’espace doit prendre en compte la présence d’un isolant ou d’un badarge sur le mur afin d’avoir un nichoir affleurant la façade.

  • Intégration directe du nichoir Nat’H dans le parpaing :

Un nichoir est directement intégré dans le mur lors de la pose des parpaings.

  • Nichoirs apposés au mur ou posés en excroissance :

Les nichoirs Nat’H sont fixés directement sur les murs du bâtiment ou en suspension sur le bâti. Ils peuvent aussi être posés soit en bordure de toit, soit au dessus ou en dessous d’une fenêtre. C’est un cas fréquent et facile à mettre en œuvre. Même si l’installation de nichoirs sur une isolation extérieure est possible, il est préférable de les intégrer au moment de la pose de l’isolant.

Nichoirs en béton de bois intégré dans une construction neuve

Dans la rénovation

  • Nichoirs Nat’H directement inclus dans l’isolation extérieure :

Les nichoirs Nat’H sont installés sur les murs des bâtiments et intégrés à l’isolation extérieure (lors de la rénovation thermique des bâtiments).

Un espace est réservé dans le mur pour l’intégration du nichoir. Les nichoirs en béton de bois Nat’H sont résistants et imputrescibles : ils ne nécessitent aucun entretien et peuvent être recouverts d’un isolant.

  • Pose d’un conduit Nat’H en béton de bois :

Au niveau des trous de boulin, des fissures stables, qui n’ont aucun impact sur l’étanchéité ni sur les performances thermiques du bâtiment, il est possible de poser un conduit Nat’H en béton de bois afin de conserver la cavité naturelle se situant derrière le mur.

  • Nichoirs apposés au mur :

C’est la technique la plus simple puisque les nichoirs sont fixés directement sur le mur ou en suspension sur le bâti.

  • En toiture :

Une tuile chatière peut être complétée par un nichoir Nat’H, apposé en arrière, pour accueillir dans les combles les oiseaux et les chauves-souris en évitant tout dégât au niveau de la charpente.

Attention aux ponts thermiques :

L’inclusion dans le coffrage d’une réserve en vue de la pose d’un nichoir intégré est susceptible de provoquer localement un point froid mais il existe des solutions. Une réserve plus grande, permet d’intercaler un isolant thermique fin et de haute performance entre le béton et le nichoir, limitant ainsi le pont thermique. D’autres solutions, en fonction des chantiers, peuvent être proposées par Nat’H.