Collectivités et biodiversité
Développer la nature en ville et reconquérir la faune menacée
La disparition des oiseaux : une situation très préoccupante en France et dans le monde
La France figure parmi les 7 pays abritant le plus grand nombre d’espèces menacées au monde. En 15 ans, 30 % des oiseaux ont disparu ! En métropole, sur les 277 espèces d’oiseaux nicheurs, 73 d’entre elles sont concernées par ce déclin alarmant.
Le rôle essentiel des oiseaux dans la biodiversité
Les oiseaux jouent un rôle majeur dans l’environnement et sont d’excellents indicateurs de l’état de santé des écosystèmes. Ils disséminent des graines pour la reforestation, pollinisent des plantes et jouent un rôle essentiel dans la lutte contre les insectes nuisibles qui ravagent les cultures. Il faut savoir par exemple qu’une nichée de mésanges consomme environ 10.000 chenilles en 3 semaines, qu’une seule hirondelle peut manger jusqu’à 3.000 moustiques par jour ! S’ils venaient à disparaître, les conséquences écologiques et économiques seraient terribles, notamment pour l’agriculture qui ne peut se passer ni d’insectes ni d’oiseaux !

Les principales causes : les activités humaines
Les villes en s’étalant, se densifiant, ont fortement changé en quelques décennies et l’architecture a évolué, laissant de moins en moins de cavités pour la nidification des oiseaux. La destruction et la fragmentation des habitats lors de la rénovation, de la réhabilitation des bâtiments anciens, sont les principales causes de la disparition des espèces. Aux conséquences de cette pression urbaine grandissante, s’ajoutent le réchauffement climatique et surtout l’intensification des pratiques agricoles ainsi que l’usage massif de pesticides qui détruit les insectes, principale ressource alimentaire des oiseaux.
Le rôle clef des collectivités territoriales
La “question urbaine” devient donc centrale pour toutes les sociétés et la relation entre population, urbanisation et développement prend une importance grandissante.
Il importe donc de repenser progressivement de nouvelles formes d’aménagement du territoire prenant davantage en compte la préservation des milieux et des espèces.
Face à cette situation alarmante, les collectivités territoriales, ont désormais un rôle clef dans la lutte contre l’érosion de la biodiversité et l’amélioration de l’accueil d’une avifaune plus riche en ville. Parce qu’aujourd’hui, en France, plus de 90 % de la population vit dans une aire urbaine et qu’en 2050, ce sera 75 % de la population mondiale qui vivra en zone urbaine, il est urgent de développer la nature en ville.
« Pour une protection efficace de la nature, les enjeux liés à la biodiversité doivent être intégrés de manière transversale dans l’ensemble des politiques sectorielles, que ce soit au niveau national ou à l’échelon local » affirme le Comité français de l’UICN.
La nature en ville : des enjeux environnementaux, sanitaires, sociaux et économiques
Les enjeux de la préservation de la nature en ville sont nombreux :
- Enjeu environnemental : le développement de la nature en ville est une solution pour limiter la fragmentation des habitats et la perte d’espèces. Il s’agit de favoriser la présence des oiseaux en palliant la raréfaction des sites de nidification par la pose de nichoirs Nat’H en béton de bois afin de leur offrir des sites favorables pour leur reproduction.
- Enjeu sanitaire : en développant la nature en ville, notamment par la protection de l’avifaune sauvage, on favorise la nidification d’insectivores et tout en améliorant la qualité de vie des citadins, on leur offre également un cadre de vie plus sain. Les oiseaux comme les martinets, les moineaux, les rougequeues, les hirondelles… et les mammifères comme les chauves-souris sont des insectivores quasiment stricts. Ce sont de véritables insecticides naturels ! De plus en plus de communes installent des nichoirs en béton de bois pour les favoriser et lutter ainsi naturellement contre les insectes nuisibles pour le grand bonheur des citadins mais aussi des touristes l’été !
- Enjeu social : les oiseaux sont des êtres fascinants et inspirants. Entendre le chant d’un oiseau ou admirer ses ballets aériens procure joie et émerveillement. La mise en place d’espaces propices à accueillir aussi bien l’homme que la faune permet d’établir une relation équilibrée entre le citadin et la nature et de créer une relation affective avec son environnement. L’installation de nichoirs est d’autre part une activité ludique et pédagogique. La pose d’une webcam peut être très appréciée par les citadins, pédagogique pour les scolaires et très efficace en termes de sensibilisation de l’ensemble des publics.
- Enjeu économique : en intégrant la nature en ville, on crée une nouvelle valeur économique, une attractivité renforcée du territoire.
Les solutions pour favoriser les oiseaux en ville : la pose de nichoirs Nat’H
Des nichoirs pour quelles espèces ?
- Martinets
- Moineaux
- Chauves-souris
- Rouge-gorge
- Rougequeue
- Mésange bleue
- Mésange charbonnière
- Chouette hulotte
- Chouette chevêche ou Chevêche d’Athéna
- Faucon crécerelle
- Hirondelle de fenêtre
- Hirondelle rustique…
La pose de nichoirs Nat’H dans les espaces nature hors-bâti
- Dans les parcs, jardins et squares : grands espaces paysagers en ville, essentiels pour la préservation et le développement de la biodiversité.
- Dans les espaces verts d’accompagnement : terre-pleins, parvis, abords de bâtiments (privés ou publics) qui peuvent être des relais efficaces pour la biodiversité grâce à la présence d’habitats potentiels pour la faune et la flore.
- Dans les jardins partagés, potagers urbains : ces espaces de jardinage en pleine ville peuvent également favoriser les oiseaux auxiliaires de culture, véritables alliés des agriculteurs, pour lutter naturellement contre les populations d’insectes nuisibles.
- Dans les friches et délaissés urbains : ces espaces offrent une opportunité au développement libre de la nature et permettent un habitat pour de nombreuses espèces. Ils représentent un grand intérêt pour des projets dans lesquels la biodiversité urbaine pourra s’inscrire.
- Les voiries, zones de circulation, zones de stationnement représentent des surfaces conséquentes et intéressantes pour développer la nature en ville.
Comment installer les nichoirs Nat’H dans les espaces hors-bâti ?
Dans les arbres les nichoirs Nat’H peuvent :
- Être suspendus à une branche par l’anse (livrée avec le nichoir).
- Fixés contre un arbre à l’aide de clous en aluminium ou en utilisant un morceau de fil de fer en prenant soin de glisser entre celui-ci et l’écorce un morceau de bois ou de mousse pour éviter de blesser l’arbre. Il est préférable de placer le nichoir contre le tronc plutôt que contre une branche.
- Attachés aux troncs d’arbres à l’aide de sangles livrées avec le nichoir
Sur les poteaux dans les parcs et jardins, les nichoirs Nat’H peuvent :
Être cloués, vissés ou accrochés au dos. Le système de pose dépend du modèle de nichoir mais également de l’espèce.
Comment intégrer les nichoirs Nat’H dans le bâti ?
Bien que par définition, le bâti, le minéral, les grands chantiers d’infrastructures ne semblent pas propices à accueillir la faune sauvage, Nat’H, en créant des nichoirs à intégrer, conçoit le bâti comme support de biodiversité en y intégrant la faune !
Dans la construction neuve
- Nichoirs intégrés directement dans le coffrage :
Dans le neuf, les nichoirs en béton de bois Nat’H peuvent être intégrés dans la banche de coffrage avant le coulage. Seul le trou d’envol est visible. Il est possible d’ajouter un conduit Nat’H en béton de bois pour décaler la façade du nichoir, du coffrage. Les nichoirs peuvent être ensuite peints, enduits ou crépis de la même façon que le mur sur lequel ils sont posés.
- Insertion d’une réserve dans le coffrage en vue d’une pose de nichoirs Nat’H :
Un gabarit de réserve fixé à la banche est créé avant le coulage du béton en vue de l’intégration d’un nichoir. La profondeur de l’espace doit prendre en compte la présence d’un isolant ou d’un bardage sur le mur afin d’avoir un nichoir affleurant la façade.
- Intégration directe du nichoir Nat’H dans le parpaing :
Un nichoir est directement intégré dans le mur lors de la pose des parpaings.
- Nichoirs apposés au mur ou posés en excroissance :
Les nichoirs Nat’H sont fixés directement sur les murs du bâtiment ou en suspension sur le bâti. Ils peuvent aussi être posés soit en bordure de toit, soit au dessus ou en dessous d’une fenêtre. C’est un cas fréquent et facile à mettre en œuvre. Même si l’installation de nichoirs sur une isolation extérieure est possible, il est préférable de les intégrer au moment de la pose de l’isolant.
Dans la rénovation
- Nichoirs Nat’H directement inclus dans l’isolation extérieure :
Les nichoirs Nat’H sont installés sur les murs des bâtiments et intégrés à l’isolation extérieure (lors de la rénovation thermique des bâtiments).
Un espace est réservé dans le mur pour l’intégration du nichoir. Les nichoirs en béton de bois Nat’H sont résistants et imputrescibles : ils ne nécessitent aucun entretien et peuvent être recouverts d’un isolant.
- Pose d’un conduit Nat’H en béton de bois :
Au niveau des trous de boulin, des fissures stables, qui n’ont aucun impact sur l’étanchéité ni sur les performances thermiques du bâtiment, il est possible de poser un conduit Nat’H en béton de bois afin de conserver la cavité naturelle se situant derrière le mur.
- Nichoirs apposés au mur :
C’est la technique la plus simple puisque les nichoirs sont fixés directement sur le mur.
- En toiture :
Une tuile chatière peut être complétée par un nichoir Nat’H, apposé en arrière, pour accueillir dans les combles les oiseaux et les chauves-souris en évitant tout dégât au niveau de la charpente.
Emplacement des nichoirs Nat’H
- Ne jamais placer le nichoir en plein soleil ni complètement à l’ombre, une orientation Est, Sud-Est du trou d’envol est conseillée. Seuls les gîtes à chauves-souris et à reptiles seront placés plein sud.
- Le trou d’envol doit être à l’opposé des vents dominants et le nichoir légèrement penché vers l’avant pour protéger les oiseaux des intempéries.
- Le nichoir doit être installé dans un endroit calme sur un mur ou un arbre hors de portée des prédateurs (chats, écureuils, fouines) : pour cela, il est nécessaire d’installer le nichoir loin des branches, des corniches ou autres structures horizontales.
- Éviter de fixer le nichoir sur un arbre recouvert de mousse à cause de l’humidité du tronc ou sur des branches peu solides.
Période d’installation des nichoirs Nat’H
Les nichoirs Nat’H sont à installer dès l’automne ou au début de l’hiver, entre octobre et mars ; ils peuvent être ainsi repérés par les oiseaux avant le printemps. D’autre part, certains oiseaux comme les mésanges recherchent très tôt des sites favorables et d’autres comme les troglodytes peuvent y passer l’hiver.
Hauteur d’installation des nichoirs Nat’H
La pose est réalisée à des hauteurs variables en fonction des espèces.
- Chauve-souris : de 3 à 6 mètres de haut avec dégagement (plein sud)
- Faucon crécerelle : de 7 à 15 mètres de haut (sur grands édifices)
- Hirondelle de fenêtre : de 2 à 12 m (sous l’avancée de toit, prévoir une planche à fientes pour éviter les salissures sur le mur et sur le sol)
- Lézard : entre 50 cm et 2 m (plein sud)
- Martinet noir : entre 5 et 16 m (sans aucun obstacle à proximité du trou d’envol)
- Mésanges bleues, noires, huppées, nonnettes : de 2 à 6 m
- Mésange charbonnière : de 2 à 5 m
- Moineau friquet : de 3 à 12 m
- Rouge-gorge : de 1 à 4 m
- Rougequeue noir : de 2 à 6 m
Suivi et entretien des nichoirs
Il est essentiel de ne jamais vérifier ni ouvrir un nichoir pendant la période de nidification afin de ne pas déranger la nichée et de prendre le risque que les oiseaux abandonnent leur progéniture.
Les nichoirs Nat’H en béton de bois ont la particularité d’être imputrescibles, résistants aux intempéries et ne nécessitent aucun d’entretien. Il est cependant souhaitable une fois par an ou tous les 2 ans, au mois d’octobre par exemple, de vérifier le nichoir, de le vider et de le nettoyer à l’eau avec une brosse métallique si nécessaire.